Une exposition co-produite par le Pavillon de l’Arsenal et amàco
Murs en béton de chanvre ou en bottes de paille porteuses, charpentes en bambou, couvertures et bardages en roseaux, isolants en paille, chanvre ou herbes marines, tuiles de palmier, garde-corps en osier…, l’exposition Fibra Architectures rassemble plus de 50 constructions réalisées avec des matériaux en fibres végétales dans le monde entier.
Face à l’épuisement des ressources, cette manifestation explore les potentiels des plantes à croissance rapide et leur usage pour les architectures et la ville de demain. Elle s’inscrit dans la continuité des expositions, recherches et expérimentations initiées par le Pavillon de l’Arsenal depuis 2014 sur le réemploi des matériaux et la construction en terre crue ou en pierre des carrières franciliennes.
Les bâtiments présentés révèlent une modernité frugale associant valorisation de ressources et savoir-faire locaux, mesures bioclimatiques et design contemporain. Ils ont été sélectionnés dans le cadre du FIBRA Award, premier prix mondial des architectures contemporaines en fibres végétales, initié et porté par amàco et Dominique Gauzin-Müller. Chacun de ces 50 projets témoigne de l’ingéniosité de ses architectes et ingénieurs, de la volonté de son maître d’ouvrage et des compétences des artisans et entrepreneurs, œuvrant ensemble pour une architecture économe en énergie et en matériaux.
L’exposition dévoile ces matériaux en fibres dotés de formidables capacités structurelles et de hautes performances thermiques et hygrométriques au travers de tables sur la transformation des matières brutes, de photographies, de prototypes à l’échelle 1 et de vidéos de chantier. Le visiteur peut ainsi plonger au cœur de ces matières végétales tout en admirant la créativité des réalisations présentées.
En 2015, lors de la COP21, les états se sont engagés à endiguer les dérèglements climatiques. Le respect de ces engagements appelle une forte réduction de l’empreinte environnementale des bâtiments existants et futurs. Développer de nouvelles écritures architecturales valorisant les matériaux biosourcés, grâce à des techniques artisanales et des processus industriels innovants, est une piste prometteuse.
Crédit photo : Alberto Cosi_Bamboo-Sports-Hall-Panyaden-School
Une exposition du Pôle métropolitain Caen Normandie Métropole
Aujourd’hui, le territoire caennais est l’un des plus périurbanisé de France. La dynamique de développement du périurbain autour de Caen, réalisée entre les années 1980 et 2010 a été digne d’un territoire métropolitain. Elle a été porteuse d’opportunités, mais également de difficultés : augmentation des distances et congestion automobile, consommation foncière, dilution des centres-villes et fragilisation des commerces de proximité, atteinte au cadre environnemental…
En 2019, les élus du territoire ont fait le choix de mieux maîtriser cette dynamique et d’endiguer cet étalement urbain : dans le cadre du Schéma de Cohérence Territorial de Caen Normandie Métropole approuvé en octobre 2019, les objectifs de construction neuve par densification dans le tissu urbain existant sont ambitieux, alors que les extension urbaines sont réduites (lotissements, zones commerciales, etc.). Il est donc aujourd’hui nécessaire de construire dans un cadre contraint : c’est pour les communes périurbaines une chance d’inventer de nouvelles façons d’aménager, notamment en valorisant l’existant et en travaillant sur les terrains et les bâtiments sous-utilisées : les espaces interstitiels.
Cette exposition s’adresse à tous ceux qui s’intéressent au devenir de nos centres- bourgs et de nos centres-villes dans la région caennaise. Onze sites ont été étudiés, ils sont largement illustrés et référencés. Ils ont pour vocation de servir d’exemple pour donner envie aux élus, aux professionnels et au grand public d’investir ces lieux sous-utilisés. L’aménagement du territoire et l’amélioration du cadre de vie est l’affaire de tous.
Qu’est-ce qu’un espace interstitiel ?
C’est un terrain ou un bâtiment en sous-usage, localisé dans le cœur de bourg ou dans le cœur de ville. On peut l’appeler « dent creuse », « interstice », « friche »… Une espace interstitiel est un site plein d’opportunités pour améliorer le cadre de vie et amener de nouveaux commerces, services ou logements. C’est aussi souvent un site difficile à mobiliser (nombreux propriétaires, pollution, conflits d’usages…). Il est donc important de donner envie et de montrer qu’il est possible d’y réaliser de beaux projets.
Une mise en image des possibles…
Les communes n’ont pas toutes les clés en main pour agir sur leur densification et notamment sur l’aménagement des espaces interstitiels présents dans leur cœur de ville. Cependant, elles ont de l’ambition pour les mobiliser et les transformer et elles veulent le faire savoir, en montrant concrètement comment elles peuvent agir. Pour transformer ces espaces sous investis, il faut pouvoir tour à tour mobiliser des grands et des petits acteurs, produire des grands gestes et adopter des petits réflexes. C’est l’ensemble de ces pratiques que nous souhaitons illustrer à travers cette exposition.
Une exposition du Conservatoire du littoral, conçue par le CPIE Vallée de l’Orne dans le cadre programme adapto
Imaginez-vous en 2097 ou 2099, la Normandie sera toujours là avec sa culture, ses habitants, ses villes, ses campagnes.
Mais une chose aura changé : notre climat ne sera plus le même. « Y’r pleut » fera certainement parti du passé. Il fera plus chaud et la mer se sera élevée de plusieurs dizaine de centimètres. Nos habitudes de vie, les paysages et la biodiversité s’en trouveront changées.
L’exposition 2100 « l’odyssée de l’estuaire », prend le parti de la parodie pour traiter de ces sujets sur notre littoral. L’humour permet souvent d’aller plus loin, pour mieux saisir les défis qui devront être relever autour de l’estuaire de l’Orne qui court de Caen à la mer.
Le CPIE Vallée de l’Orne propose, à travers des articles imaginaires d’une presse people de la fin du siècle, des sujets qui pourraient être d’actualité pour les générations futures sur les communes bordant l’estuaire : hausse du niveau marin, changements de faune, évolution de pratiques touristiques, recomposition spatiale… Si les situations peuvent sembler exagérées, elles sont toutes basées sur des éléments véridiques.
Cette exposition s’intègre dans le projet adapto du Conservatoire du littoral, soutenu par l’Union Européenne. Il s’agit ici d’imaginer comment pourrait évoluer le littoral dans un contexte de changement climatique. Avec le réchauffement climatique le niveau de la mer va monter. Le maintien en l’état des digues n’est pas l’unique façon d’appréhender l’avenir de ce territoire. Il s’agit d’explorer des solutions fondées sur la nature pour gérer de façon plus souple le trait de côte. L’objectif est de démontrer l’intérêt écologique et économique d’améliorer la résilience des espaces littoraux tout en participant à la protection des activités humaines.
Le changement climatique, c’est maintenant ! Soyons créatif pour l’anticiper et s’y adapter. Bon voyage dans une presse décalée de la fin du siècle !
Le lien pour en savoir plus sur le programme adapto : Site du programme adapto
Du mercredi au dimanche, 13h-19h, entrée libre
Photo visuel de couverture : © Jean-David Petiot – CPIE Vallée de l’Orne
Une exposition de la Cité de l’architecture & du patrimoine
Dès les années 1960, l’architecte belge Lucien Kroll et son épouse Simone potière et jardinière, dessinent les contours d’une autre architecture donnant aux habitants le pouvoir d’imaginer, de décider et de construire collectivement.
Un adversaire résolu de la ville fonctionnaliste
Lucien Kroll se bat toujours sur les deux fronts : des idées et des faits, de la théorie et de la pratique, du fond et de la forme. Il oppose la retenue au gaspillage, l’humanité à l’égocentrisme. Chaque texte de Lucien Kroll met à nu les mécanismes économiques et industriels qui s’emploient à détruire ce qu’il appelle “vicinitude”, cette proximité douce entre les maisons, les quartiers, qui suscite les solidarités et rend les rapports humains plus bienveillants. Il explore et explique des démarches alternatives, positives et inclusives, qui s’appuient sur l’écologie, la complexité, la participation et l’incrémentalisme, méthode savante que lui définit simplement : « science de la débrouillardise : on apprend à marcher en marchant ». Chaque projet révèle son engagement. Loin d’être un utopiste, Lucien Kroll s’y affronte au réel. Son propos est le tissu des villes, lieux et trames où les hommes vivent, se côtoient, se parlent, pleurent, rient, s’entraident, s’aiment. Il refaçonne cette matière, appelé souvent sur le lieu des pires dérives de la modernité, comme ces grands ensembles ruines qu’il refuse de démolir et préfère réparer, inversant le système pour écouter leurs habitants plutôt que la technocratie qui les a conçus et n’a pas su les rendre vivables. Lucien Kroll n’en fait pas un patrimoine moderne mais les traite – enfin comme un véritable habitat populaire que l’on peut élargir ou rehausser, creuser d’une terrasse ou recouvrir d’un toit. Barres, tours et quartiers redeviennent maniables et hospitaliers.
Un maitre du plan
Et c’est là précisément que se révèlent son savoir-faire, son imagination et sa liberté. Ses croquis, vues générales ou détails constructifs, sont d’une précision, d’une justesse, d’une exactitude confondante. Ils sont simples, clairs, modestes, efficaces et toujours très beaux. Les plans révèlent la délicatesse et la minutie dans l’organisation des masses, la subtilité des espaces, la liaison délicate des matériaux. Il faut regarder ces plans, ces vues cavalières où figurent déjà des êtres humains en train d’habiter, il faut regarder comment le chantier transforme ces dessins en architecture pour juger sur le fond l’intelligence et la subtilité de l’architecture de Lucien Kroll.
Entrée libre, du mercredi au dimanche, de 13h à 19h
Crédit photo : 1998 Dordrecht ZV-werf-050627-0032 © LK
Une exposition du CAUE du Calvados
Avec son appel à idées Des sacrées églises, le CAUE du Calvados a proposé un défi : réinventer l’architecture d’une église pour y envisager de nouveaux usages. Découvrez les propositions originales et inspirantes des participants.
L’appel à idées Des sacrées églises, vers une réutilisation des églises invitait les candidats à répondre à la question du devenir des églises en proposant de repenser des programmes peu communs dans ces bâtiments à l’architecture atypique. Car des reconversions de patrimoine religieux et à fortiori d’églises, il y en a peu et la plupart des exemples, réutilisations bien souvent inattendues, se trouvent à l’étranger. Cet appel à idées a pour but d’élargir notre vision sur la possibilité d’une seconde vie pour ces bâtiments, lorsque leur usage premier, par son absence, ne justifie plus d’investissement financier de la commune. Occupant une place primordiale dans le bourg, ce bâtiment fait preuve d’un potentiel urbain et se positionne comme une vraie centralité dans chaque commune. Enjeux à la fois financier et technique aujourd’hui avec le regroupement de communes, les questions se posent alors : coût de l’entretien, usage du bâtiment, pertinence de la reconversion… Trois sites étaient proposés aux candidats avec trois propositions de reconversions différentes : usages partagés, pôle de santé et programme touristique.
Le CAUE du Calvados lançait cette année son troisième appel à idées, ouvert à un large panel de candidats, étudiants en architecture, architectes, urbanistes, paysagistes, ingénieurs, thermiciens, aménageurs, constructeurs, architectes d’intérieur, designers… Celui-ci s’inscrit dans Les Défis du CAUE 14, label créé par le CAUE du Calvados depuis plusieurs années, avec pour objectif de mettre au défi les participants sur des thématiques propres à la conception du cadre de vie (architecture, urbanisme, paysage).
Du mercredi au dimanche, 13h-19h, entrée libre
En 2018, des architectes installés principalement en milieu rural créent l’Établi, un collectif pour partager des réflexions et une lecture sensible des mutations de nos cadres de vie. Cette première exposition présente une sélection des photographies illustrant les enjeux relevés par chacun des membres sur nos territoires.
« Depuis plus d’un an, nous avons rassemblé plus d’une centaine de photographies, de paysages, d’installations parfois insolites, et qui toutes, interpellent. C’est une invitation à voir et s’imprégner des détails qui fabriquent notre relation à notre environnement : une passerelle pour traverser une rivière, une gare désaffectée, une ruine dévorée par la forêt. Chaque photographie contribue à interroger le territoire sur lequel nous vivons et nous réapprend à valoriser la richesse d’un lieu et ce qui lui donne sens.
A l’heure de la smart city, et de la métropolisation, l’Établi réfléchit à la ruralité puissante et innovante. Et nos rencontres structurent cette pensée qui font fleurir des idées : chantiers participatifs, échanges de pratiques constructives, visites de projets, interventions temporaires, paroles données aux élus,…, autant de projets et d’autres encore qui se pensent sur notre établi commun. »
L’Établi est un collectif qui regroupe à ce jour une dizaine d’architectes dont Bernard Quirot, Simon Teyssou, Pierre Janin, Christine Leconte, Loïc Parmentier, Loïc Daubas, Sabrina Ghigonetto, Jean-François Chavois ou encore Judith Wach avec la participation amicale du photographe Normand Achim.
Vernissage le vendredi 6 mars à 20h. Rencontre avec les membres du collectif samedi 7 mars à 17h dans l’exposition
Fermeture exceptionnelle de l’exposition les 14 et 15 mars, les 21 et 22 mars.
Crédit photo : Jiajiang, Province du Sichuan, Chine © Simon Teyssou
Une exposition-atelier conçue par la Cité de l’architecture & du patrimoine
Cette exposition-atelier offre aux jeunes et moins jeunes la possibilité de faire l’expérience de grands principes d’architecture par le jeu et la création. Formidables vecteurs pédagogiques pour faciliter la compréhension de l’architecture, les jeux de construction favorisent à la fois l’imagination, la créativité et la motricité tout en étant de merveilleux supports pour comprendre et faire l’expérience de notions complexes et essentielles à l’architecture tels que la tridimensionnalité, la symétrie, les équilibres et les proportions.
Entrée libre, du mercredi au dimanche, 13h-19h
À partir de son travail « Drawing by walking » poursuivi lors d’une résidence à Tokyo, Patrice Balvay investit le Pavillon et le territoire.
Il présentera son travail réalisé au Japon et sera en résidence de création au Pavillon à partir d’une marche sur le territoire de la presqu’île. Il s’agira d’expérimenter physiquement la diversité et l’intrication des différents paysages de la presqu’île pour en réaliser une transcription graphique monumentale sur le temps de résidence.
La presqu’île est un territoire en pleine mutation. Il s’y chevauche des paysages post-industriel, des installations de productions encore en activité, des étendues naturelles, des bâtiments nouveaux construits ou en cours de construction. Entre eau et terre, la presqu’île rassemble une très grande diversité de paysages, qui sont parfois très intriqués. Cette juxtaposition des espaces reflète une superposition des temporalités. L’enjeu de ce territoire est de trouver une unité à partir de la diversité qui le compose, de proposer un devenir sans effacer le passé.
Patrice Balvay pratique le dessin de manière performative. L’énergie engagée, la résistance du support et l’usure de l’outil conditionnent le dessin. L’engagement physique sur le papier se nourrit de déambulations dans le paysage, qui sont autant de traversées de l’espace par le corps, que de traversées du corps par l’espace.
Période de collecte et de marche sur la Presqu’île : du 25 au 28 novembre
Résidence de création au Pavillon : du 4 au 7 décembre, du 9 au 14 décembre et les 16 et 17 décembre.
Crédit photo : Patrice Balvay
Dans le cadre de son centenaire, Caen la Mer Habitat propose une exposition retraçant l’histoire du logement social à Caen mais aussi permettant d’en découvrir les nouveaux enjeux. Il y est question de placer l’habitant au centre des réflexions et au cœur des projets pour qu’il devienne acteur de son habitat et force de proposition pour favoriser le « bien vivre ensemble ».
Le 23 juillet 1919 naissait l’Office Public HBM de la Ville de Caen sous l’impulsion du conseil municipal présidé par René Perrotte. Depuis, le rôle du bailleur social a bien évolué. De rencontres en pied d’immeuble en ateliers participatifs, il se renouvelle pour proposer à ses occupants des services et des offres d’habitat de plus en plus adaptés tout au long de son parcours de vie.
Un programme d’ateliers… pour fêter ces 100 ans, les 6, 13, 20 et 27 novembre, 14h-17h
Animés par l’association Gustave et des artistes illustrateurs, graveurs : initiation au pochoir sur le thème du portrait. Ouverts à tous, gratuit
Entrée libre, du mercredi au dimanche, 13h-19h
À la question de savoir en quoi consiste le métier d’architecte, souvent les enfants répondent « il construit des maisons », et pourtant, chaque année seuls 5% des maisons construites sont le fruit du travail d’un architecte. La Maison de l’architecture de Normandie – le Forum est heureuse de faire découvrir ces merveilleuses maisons. Merveilleuses car répondant aux souhaits des propriétaires, à leurs attentes, à leur mode de vie, à l’évolution de leur famille, à leurs moyens financiers et à leurs projets de vie. Ces maisons sont parfois en ville, parfois à la campagne, elles sont conçues pour le quotidien ou pour les vacances, pour des célibataires, des couples, jeunes, plus âgés, des familles à géométrie fixe ou variable. Elles répondent à des envies de nature, de lire, de faire de la musique, de ne pas monter d’escalier ou alors de se percher sur un toit, de voir la mer, de ne pas utiliser de chauffage, de laisser entrer le soleil, d’avoir plus d’espace ou de faire le choix d’un tout petit espace, de faire la fête, etc. Elles sont merveilleuses pour chacun de ceux qui les ont voulues et qui ont mis leurs souhaits entre les mains d’un architecte.
Exposition produite par la Maison de l’architecture de Normandie – le Forum avec le soutien du Conseil de l’Ordre des architectes de Normandie et de la DRAC de Normandie
Entrée libre, du mercredi au dimanche, 13h-19h
Crédit photo : Alice Boursini photographe. Architecte : Antonin Ziegler
Une exposition de la Cité de l’architecture & du patrimoine
L’exposition dresse un panorama de l’histoire des villes balnéaires en France, au regard des pratiques européennes, des origines à nos jours. Architecture, urbanisme, œuvres d’art et objets du quotidien racontent la conquête progressive des bords de mer.
Depuis le XVIIIe siècle, la grande diversité des fronts de mer du territoire français, de la Manche à la Méditerranée, a favorisé l’émergence d’un patrimoine balnéaire aussi riche que varié.
Des villégiatures hivernales et aristocratiques du XIXe siècle aux vacances d’été à la plage, territoire d’élection du tourisme de masse au XXe siècle, ces séjours sont aussi le reflet d’une société en pleine mutation, qui accède, grâce au développement des moyens de transport et à l’avènement des congés payés, à de nouveaux loisirs.
Des premiers bains de mer pratiqués à des fins curatives, aux habitudes contemporaines récréatives, sportives ou ludiques, l’exposition illustre ce nouveau rapport à la mer et au rivage à travers les lieux emblématiques.
19 juin > 14 juill : merc au dim, 13h-19h
15 juill > 30 juill : fermeture estivale
30 juill > 1er sept : mardi au dim, 10h-15h
02 sept > 29 sept : merc au dim, 13h-19h
Entrée libre
A l’occasion de l’exposition « Tous à la plage », les photographies de la collection de l’Ardi sortent de leurs réserves pour s’exposer au Pavillon.
Sur le sable et les murs, s’étalent les images de 4 photographes différents, réalisées entre 1890 et 2005.
Pleines de charme, les photographies d’Alexandre Dubosq mettent en scène le rituel des bains, les parties de pêches et les jeux de plage.
Un siècle plus tard, Erwan Fichou pose un regard acéré et parfois moqueur sur ces mêmes pratiques transposées sur les plages de Deauville.
Au même moment, Gérard Lemeunier a recours à la série et au noir et blanc pour proposer un inventaire de cabines de plages aux agencements infinis seulement parcourus par quelques figures humaines égarées.
Quant à Yannick Vigouroux, il propose un regard poétique sur ces « litoralités », fait de couleurs délavées et de lumières douces dont il a fait un sujet de prédilection.
Autant de photographies pour aller à plage en images.
Une exposition installation de Perig Villerbu et des Ateliers Intermédiaires
Le long du fleuve est un portrait. En collages, vidéos et sons.
Le portrait d’une ville. Ou d’une mégalopole. Ou d’une banlieue, ou d’un village.
Un monde qui tourne de toute façon, avec son Histoire, son passé, son présent, ses élections, ses révolutions, ses migrants, son réchauffement climatique, ses publicités, ses livres, ses images, ses poubelles, ses vivants et ses morts…
Un portrait sans début ni fin, une ligne continue, qui file.
Des fantômes, comme des traces, des choses qui restent, des souvenirs d’h(H)istoires, de choses qui sont arrivées, tristes, drôles ou ni l’une ni l’autre.
Des bribes de réalité, inaperçue. Des oublis.
Une pause
Avec le soutien de la Région Normandie en partenariat avec le CNC et en association avec Normandie Images
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
Entrée libre
Une création originale de Paul Duncombe
Le terme jièjing (chinois) ou shakkei (japonais) désigne une pratique paysagère traditionnelle asiatique où l’agencement d’objets et de végétaux est conçu en harmonie avec l’arrière-plan du site investi. Des épaves de voitures sont végétalisées puis équipées d’automates entretenant la propagation des plantes et insectes qui s’y développent. Brouillard, oscillations lumineuses, nappes sonores… Une mise en scène cinématographique enveloppe ce décor artificiellement sinistré, conçu comme la proposition spéculative d’un premier plan, prêt à incorporer les paysages qui en seront demain la toile de fond.+
Jusqu’au 1er septembre, horaires d’été : du mardi au dimanche, 10h-15h
Après le 04 septembre du mercredi au dimanche, 13h-19h
Une exposition du CAUE 14
Il s’agit ici de se projeter vers un urbanisme durable, maintenant l’équilibre entre parcelles vertes ou agricoles et terrain à bâtir, et de lutter contre le mitage des terrains. Le but de cet appel à idées est de penser l’habitat dans une densification urbaine croissante. Comment construire un logement spacieux et généreux sur des parcelles de plus en plus exiguës ?
Après son appel à idée « grande maison, petit terrain », le CAUE Calvados expose les propositions des candidats.
Mercredi 13 mars | 16h – Remise des prix
Du mercredi au dimanche, 13h-19h, entrée libre
. JEUD 04 AVRIL, 19H30 / Projection rencontre autour du chantier, Cité de Chantier
QUELQUE CHOSE DE GRAND de Fanny Tondre
Dans un décor architectural, graphique et sonore, gigantesque construction de béton, se raconte la vie des hommes de chantier, passionnés, sensibles et drôles. En même temps que se construit leur ouvrage se joue un fabuleux théâtre de l’humain.
. DIM 07 AVRIL, 15H / Série de courts métrage, au Pavillon
GUY MOQUET // Guy Moquet ou Guimo ou Guim’s, a promis à Ticky de l’embrasser au crépuscule en plein milieu du quartier devant tout le monde. Peut-être pas si fou ? Mais peut-être pas si simple.
LA MAISON DEMONTABLE // Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses.
LES CHANTS DE LA MALADRERIE // Aubervilliers, La Maladrerie. Dans une cité aux formes atypiques, hommes et femmes, jeunes et anciens, chantent leurs quotidiens.
. Vend 05 avril, 15h / Ciné débat
Projection-rencontre avec Thierry Paquot, philosophe et urbaniste et Luc Joulé, directeur artistique du festival
Courts et long métrages de Hendrick Dusollier : OBRAS, BABEL et DERNIERS JOURS A SHIBATI
Le site du festival Image de ville : www.imagedeville.org
Une exposition de Territoires Pionniers, dans le cadre de Chantiers communs
Découvrez les actions initiées avec les habitants et les trois équipes d’architectes accueillies en résidence dans leurs communes par territoires pionniers en 2018, comme autant de pistes à réinvestir collectivement dans nos propres lieux de vie ! Territoires pionniers a invité chacune des équipes à poursuivre sa résidence au Pavillon, du jeudi au samedi, un programme de rendez-vous (rencontres, randonnée curieuse, ateliers, projections, exposition…) ouverts à tous, vous est proposé.
Tout le programme de Chantiers communs : www.chantierscommuns.fr
Entrée libre, du mercredi au dimanche, 13h-19h
Maquette, plan, séquence, projection, etc. L’architecture et le cinématographe partagent un langage commun, s’influencent l’un et l’autre et leurs intentions sont comparables : inventer des formes, créer des espaces, transformer le monde, raconter les hommes et leurs territoires… Pour cette édition 2019, le Pavillon vous propose des courts métrages puisés dans le catalogue officiel de l’événement. Ouvert à tous, dès 6 ans
LA PROGRAMMATION EN DÉTAIL
. Oktapodi / Pour échapper aux griffes d’un commis cuisinier, deux poulpes se lancent dans une course-poursuite burlesque dans la ville…
. Into pieces / Avez vous déjà eu le sentiment que quelque chose ne colle pas ?
. Deux amis / Deux amis, une chenille et un têtard, grandissent dans deux environnements différents.
. Zéro / Au cœur d’un petit parc de banlieue, un jeune garçon est sur le point de dévoiler son incroyable secret à son camarade de classe.
. Dripped / New York, 1950. Passionné de peinture, Jack écume les musées à longueur de journée. Il vole des tableaux qu’il cache ensuite chez lui pour les manger …
. San Siro/ Le stade de San Siro est au centre des regards et tandis que d’innombrables ouvriers travaillent en son sein, la foule grandit – dans l’attente fébrile de ces gladiateurs modernes.
. Un hectare à Détroit / A la fin de sa première saison en tant que fermier des villes, Donnie décide de transformer une maison abandonnée en serre afin de préserver le fruit …
. Thermostat 6 / Diane ne peut plus faire semblant de ne pas voir la fuite qui coule au-dessus de la table du repas familial…
. Chinti / Une petite fourmi tombe sur l’image d’un splendide palais indien et ne peut plus penser à autre chose. Elle consacre désormais toute son énergie à reproduire l’image, à l’aide de détritus divers qu’elle trouve sur son chemin.
http://www.lafeteducourt.com